De sombre la mer….
Quant la mer….
Plaintive aïeule inlassable
Poursuit sa démente mesure
D’immémoriale agitation….
Et que glissent ses voiles
Sur l’or verni
De son vent informe,
Élastique et sombre ….
Alors, que vole d’étoiles en étoiles
La neige
De ses volutes…
Qui, par delà sa crête mobile
Vert et bleu, comme plume de paon
Submergera
L’incertaine colline floconnée ….
Qui, retrouvant l’immémoriale
Placidité…
S’inclinera
Devant l’ange écarlate du matin